L’esprit du jeune seigneur patiente aux portes du paradis, dissimulé derrière la blancheur des nuages. La voix placide du messager est proche, réchauffant les cœurs glacés.
Suis-moi, mon garçon mort, suis-moi dans la face cachée de la vie, terres où le temps ne s’écoule plus.
Ecoute ma voix, c’est moi pour toujours ton gardien ailé, séraphin du silence
Toi seul, guerrier céleste, pourras trouver la clé de l’univers
Dans le chemin de l’éternité.
Ecris-moi l’histoire de ma vie,
Ni les mots,
Ni les pleurs
Ne peuvent guérir ma peine et ma douleur.
Je marche vers la lumière dans la fraîcheur de l’hiver.
Le soleil levant, début de tout espoir.
Les paladins obscur d’enfuirent, tels des spectres fuyant leur destinée.
L’appel de la forêt, toute la magie se retire lentement vers les astres
L’archange rayonnant caresse la mort, son corps saint affligé de perfides blessures.
Tant de raisons de mourir et si peu pour vivre, l’existence est déchirée à jamais.
Ma mort décolore le monde,
Une page de l’histoire s’est tournée.
Les enfants tout en bas, l’innocence révolue.
Je porterais une lanterne jusqu’à la fin des temps,
La chouette sur mon épaule.
Oh Christ, je perds ma foi,
S’il te plaît, écoute mon cri de désespoir
Et ramène-moi ma dignité
Ferme tes yeux et réinvente un rêve.
Sens les chuchotements de tes alliés.
Prend ma main, et ouvre tes sens,
Le chemin te sera tracé.Rejoins tes frères morts
Foulant la terre immaculée,
Flottants comme tant de fantômes restant fiers.
Et grave ces mots dans ton coeur.